Cueilleur-Culteur N°7

Nous avons le plaisir de vous présenter le Cueilleur-Culteur N°7 de février 2018.

Editorial

Quand j’ai envie de me faire une idée de vers où court notre société, je regarde le site du journal le Monde. Pourtant depuis quelques mois je constate que la façon de présenter les sujets qui me tiennent à cœur a muté vers une allégeance à une pensée lobbyiste qui ne me plaît guère. Je persiste pourtant … et me voilà tombant sur un article disant que l’allégation suivante : “les légumes et fruits anciens contenaient 100 fois plus de vitamines que ceux de maintenant” est une Fake News … Oh l’argument imparable ! Avec le complotisme, l’argument fourre tout dans lequel toute pensée dérangeante va maintenant être classée.
Comme si nos élites nous avaient toujours tout dit avec droiture sans jamais rien cacher de leurs intentions et que nous pourrions prendre au comptant les faits et les raisons des faits que l’on nous annonce …
Mais nous irions trop loin avec un tel sujet, revenons à nos fruits. Effectivement l’article en question cite un rapport bien circonstancié qui nous dit que la perte n’est que de 20 à 40 %. Alors mea culpa pour avoir déjà cité cette Allégation. Ouf nous voilà rassuré. In Extenso, les végétaux grandissent bien plus vite avec des engrais chimiques et effectivement accumulent certains éléments à métabolisme rapide et n’ont pas le temps de fabriquer judicieusement une structure et des réserves adéquates.
Il reste qu’un tiers de moins au départ, ce n’est pas rien. Car il y a la perte des le départ … Et la suite ? … cueillis trop verts (donc en déficit de minéraux) pour se conserver pendant le voyage vers votre marchand. Plusieurs jours de voyage parfois. Puis vous les gardez au frigo ? Vous les congelez ? Vous les cuisez ?
Alors il y a de fortes chances que l’allégation de départ redevienne vraie pour certaines vitamines labiles (Vit C, Vit B, etc ..) et que comme je l’ai souvent constaté, vous aussi, vous vous rendez compte que la pomme ainsi consommée semble vide. .
Au point que la majeure partie de la population serait carencée.La solution ? Cultiver vous même si vous pouvez, acheter vos légumes localement à un agriculteur qui ne confond pas quantité et qualité, manger le plus vite possible vos acquisitions, le moins transformées possible, cuite à minima, ou lacto-fermentées, prendre soin de votre microbiote. Et Evidemment … faire de la cueillette sauvage et la manger de suite, une bouffée d’énergie garantie !

Thomas Oak

 

 

 

Découvrir le N°7 du Cueilleur Culteur : https://www.assiette-sauvage.org/spip.php?article13

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Patrick Chêne, rédacteur du Cueilleur-Culteur

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