Description
L’homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre – c’est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après les serpents. Il avait de la terre sous les ongles – les oreilles décollées à force d’être rabattues par les rafales de vent – et s’appelait Paolo. Paolo Poloverdo. C’est lui qui vit venir l’homme – là-bas – sur le chemin – par un jour chaud de janvier. Cette fois-là – ce n’était ni un géologue – ni un marchand de voyages – et encore moins un poète. C’était Angel Allegria….






